Un vendredi …
On se prépare à aller faire un tour en ville, Patchouli prend son sac à main, Cinnamon son appareil photo, on sort, Cinnamon claque la porte et dit : tu as tes clés?
Vous l’aurez compris personne n’avait les siennes. Pour ne rien arranger, Cinnamon n’a pas son portable non plus et c’était le seul qui avait enregistré le numéro du propriétaire desssus. La ballade commence bien !
On tourne un peu en rond et on voit que l’on peut accéder à l’appartement par la fenêtre de la cuisine via le balcon de l’escalier à mi étage. Le soucis, c’est que nous sommes à plus de 15 mètres du sol, et qu’il y a un bon gros mètre à franchir. (cf photo). Nous cherchons une planche dans le bazar que laissent les ouvriers (ils rénovent la cage d’escalier et les canalisations). C’est à ce moment là justement que l’on croise deux ouvriers qui étaient de passage. On leur explique la situation tant bien que mal car leur anglais (et le notre) n’est pas très bon.
Après nous avoir dit combien cela pourrait coûter et qu’un des deux ouvrier s’apprêtait à appeler, le deuxième voit que la fenêtre de la cuisine est ouverte! Tilt! Il revient en courant nous donner son sac tout content de sa découverte et remonte sur le balcon.
Sans avoir eu le temps de le suivre pour l’aider, il avait déjà fait le tour et nous a ouvert la porte ! On ne saura pas exactement comment il a fait, mais nous aurons appris deux choses. La première c’est que les Estoniens sont vraiment sympa, et la deuxième qu’il vaut mieux fermer la fenêtre de la cuisine en partant…