27 juin 7h45 Cinnamon se réveille et continu la route pour Riga. Boogie s’occupe à l’arrière de la voiture.
10h30, arrivée sur Riga, il réveille Patchouli qui n’aura rien vu du voyage. On se gare proche de la gare routière et du marché central.
Le marché central. De grands halls abritant chacun soit les poissons (fort odorants), soit les viandes, soit les légumes, et un dernier avec toute sorte de choses.
En direction de la ville, on trouve l’Opéra national, très beau comme tous les opéras qu’on a pu croiser jusqu’à présent. Il donne sur un jardin très agréable où l’on prendra notre petit déjeuner.
On sort du jardin par un petit pont, orné d’un grand nombre de cadenas. Une tradition russe veut que les jeunes mariés accrochent un cadenas avec leurs noms sur le pont en jetant la clé à l’eau en symbole de leur amour éternel…
Plus loin, le « monument de la liberté ». Superbe, et surprenant. Deux soldats en tenue de cérémonie montent la garde sous un soleil de plomb ! Ils font une ronde très très lente devant le monument, incroyable. Les soviétiques voulaient le détruire, mais la ministre de la culture de Khrouchtchev s’y opposa et mis en place des agents du KGB pour le surveiller. On n’a pas pu savoir si les soldats appartenaient toujours au KGB …
La ville est vraiment très belle également, on peut voir un pianiste genre piano bar qui joue sur la terrasse d’un café de la place centrale de la ville.
Après s’être présenté une première fois au « Garlic Pub », on s’est vu répondre qu’ils n’étaient pas ouvert. Un petit tour en ville, deux bières, et bien décidés à manger au « Garlic Pub », on s’y représente une heure plus tard. Nous avions bien fait de persévérer, on y a très bien mangé, inutile de vous préciser que l’ail était de mise dans les plats, délicieux. Le routard ne nous aura pas encore déçu 
une seule fois.
Parmi les curiosités de la ville, on citera les deux chats sur le toit d’un bâtiment, en face de la grande Guilde. Le marchand s’était vu refuser l’accès à la guilde et avait fait mettre ces chats sur ses toits en guise de vengeance.
Les « têtes noires », symbole de la résurrection de Riga, construit au XIVème siècle accueillis des guiles, comme celle des têtes noires, une association de riches marchands célibataires. La maison servit de salle de concert à Wagner, Liszt, Rubinstein. La maison fut partiellement détruite en 1941 par les bombardements, mais son état donnait espoir aux Lettons de la reconstruire. Une nuit de mai 1948, les Soviétiques dynamitèrent les ruines. En 1995, ils décidèrent de reconstruire la maison à l’identique grâce aux photos et plans d’époque, et fut inauguré en décembre 1999. Sur l’ancien bâtiment était écrit : « Si un jour je suis détruit, s’il vous plaît, reconstruisez moi ! ». Histoire tout simplement magique comme l’est cette maison des « têtes noires ».
